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8ème jour : 11·06·2011 : Stockholm (Suède) -> Malmö (Suède)

Pour cette avant-dernière branche, nous restons en Suède, mais à la pointe sud-ouest, près de Copenhague et de la frontière maritime avec l’Allemagne.

Malmö est la troisième grande ville de Suède après Stockholm et Göteborg. La météo est annoncée plutôt bonne. Espérons que cette petite branche de 2h00 de vol sera sympa !

Escale à Stockholm (Suède)

Posé sur l’aéroport de Bromma pratiquement dans la ville, nous allons par taxi à l’hôtel Mornington. Nous resterons deux jours à Stockholm.

Après m’être installé dans une chambre spacieuse, je prends le bus pour aller à BrommaPlan, la station de métro qui rallie la capitale.

Dans le métro, de nombreux jeunes garçons (10-14 ans) ont des fleurs à la main. Surpris que ces gamins soient avec des fleurs systématiquement, je pose la question à l’un d’eux. Déjà, à 12 ans, ça parle presque couramment l’anglais 🙂 On est loin de ce résultat en France ! Le môme me dit que c’est le dernier jour de cours et qu’il est normal d’apporter des fleurs à sa prof ou une bouteille de gnôle à son prof (les pauvres ! Ils doivent se prendre une de ces bitures en fin d’années 🙂 )

Je sors à la station T-Central à Stockholm. Place assez moderne.

Je prends un plan de la ville. Je me dirige vers le Palais Royal. Les rues piétonnes du « old center » sont étroites et animées. Au détour d’un portail apparaît un petit panneau qui nous rappelle que la langue française, bien qu’en perte de vitesse, reste encore ancrée en Europe.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir).

Je traverse un pont et sur une petite île près du Palais Royal se trouve le Parlement. Beau bâtiment et sécurité discrète mais efficace. L’accès au Parlement est possible par deux ponts qui sont protégés par des lions en pierre.

Le Parlement dont chaque chambre possède un côté de l’île à travers un bâtiment de style renaissance,

Je franchis le second pont à l’autre rive de l’îlot. Je débouche sur une place où se situe le Palais Royal. En effet, la Suède est un royaume dont le souverain est Carl XVI Gustav, 65 ans, 7ème Roi depuis son aïeul Bernadotte (général Français Bonapartiste), sur le trône depuis 37 ans, très controversé ces derniers temps en raisons du rumeurs persistantes sur sa vie de play boy impénitent. Cela dit, on sent dans les institution un réel respect pour la chose royale et la continuité de la représentation de l’état. La monarchie en Suède est vieille de plus de 1.000 ans.

Le Palais est imposant. Construit par Jean III au XVIème siècle sur l’emplacement d’une ancienne forteresse, comporte près de 600 pièces sur plusieurs ailes. La construction a duré pratiquement plus d’une centaine d’années, car fait en plusieurs tranches.

Le Palais est défendu symboliquement par la Garde Royale tout autour du Palais. Il y a également quelques policiers en civil avec des oreillettes qui surveille les éventuels flux de personnes autour du Palais.

Je pénètre dans le Palais pour le visiter. Les bureaux du Roi et des membres de la famille royale sont au Palais. Mais le domicile du Roi est au Palais de Drottningholm. Le Palais sert aussi à loger les hôtes de marques du Royaume, tel les chefs d’états ou toutes personnes importantes invitée par la Cour. Enfin, le Palais Royal possède tous les attributs de la royauté. Nous verrons plus tard la salle du Trône (the State Hall), la salle du Trésor Royal où sont gardés les symboles de la monarchie (couronne, sceptre, globe terrestre et épée). Le Palais est aussi utilisé pour les ouvertures de la session parlementaire où le Roi préside la cérémonie dans la salle du Trône, ainsi que tous les grands moments de la vie du monarque (couronnement, naissance, baptême, mariage, obsèques…)

Il est indéniable que Louis XIV et Versailles ont rayonné dans l’Europe à tel point que certaines salles du Palais ressemble à celles de Versailles. Des artistes Français ont été conviés à décorer et harmoniser les intérieurs et extérieurs du Palais.

La cour carré intérieure est le lieu de regroupement et des prises d’armes.

Les escaliers sont richement décorés de marbres et de statues en pierres de couleur ou en bronze.

Au premier étage, une pièce est dédiée aux ordres dont le Roi est le Commandeur. La symbolique de la panoplie est restée présente à travers les siècles. Les monarques arborent leur attachement aux décorations dont ils sont les séculaires détenteurs, que ce soit des ordres suédois ou étrangers. Le costume d’apparat est significatif :

En France, la République a laissé au Président de la République la présidence des ordres honorifiques, ce qui n’est pas le cas en Suède. Le Souverain, représentant intemporel de la Nation, assume et assure la continuité de l’existence de l’état, et est indissociable.

Voici les différents ordres représentés dans la salle des Blasons :

Lorsqu’une soirée est prévue, le Roi et le Reine ne se disent pas « Que mettons-nous ce soir ?« . Que nenni ! La guide m’explique que c’est le Chef du Protocole qui définit quels uniformes d’apparat et quelles décorations vont être affichées en fonction du ou des visiteurs. Il est clair que si le Président de la République Française vient au Palais, le Roi arborera sa Grand Croix de la Légion d’Honneur dont le souverain (et non la personne) est dépositaire.

La salle du Conseil du Roi. C’est ici que le Roi reçoit le Gouvernement suédois. Les rideaux sont tirés lorsque la salle n’est pas utilisée pour préserver les couleurs des tissus tendus beiges et tachetés d’écussons.

A côté de la salle du Conseil se situe en contre-bas la salle du Trône, appelée ici « Hall de l’état« . Le Roi de Suède est couronné devant tous les pairs et autorités étrangères représentés par leurs Ambassadeurs. Chaque ouverture de session du Parlement (qui est juste à 200 m du Palais) se fait ici en présence des souverains.

On se croirait à Swedenborg en 1937 dans le Prince Eric 🙂

Après la salle du Trône, je me dirige vers les appartements du Palais. L’iconographie du Roi est partout. Un buste préside l’antichambre d’un salon de réception.

Je ne vous explique pas le personnel qu’il faut pour entretenir le Palais (rien que le lustre à épouster… 🙂 ) !

Mon pote Numa aurait bien aimé cette pièce : Une table de travail, des livres dessus, une lumière pénétrante mais non agressive. C’est une salle de travail jouxtant le bureau du Prince Héritier (ex-bureau, puisque cette dernière, en l’occurence, Victoria, a ses bureaux dans une partie non visitable du Palais).

La chambre pour des invités de marque. Noté le lit « king size » (c’est le cas de le dire 🙂 ) et le paravent d’époque.

Je passe sur d’autres pièces qui sont toutes aussi jolies, mais d’un style un peu pesant. Je n’aimerais pas habituer un tel Palais, car même si la fonction est prestigieuse, elle est, au définitif, encombrante si on n’aspire pas à être marié à la Nation que l’on dirige. Le pouvoir suprême ne m’a jamais attiré, comme la plupart d’entre nous. Je ne suis pas sûr qu’un jeune Prince Héritier vive sa fonction à l’adolescence avec une grande joie.

De plus, la fonction est également liée à la chose religieuse, puisque certaines monarchies, comme celle de Grande Bretagne ou le Maroc, sont détentrice de l’autorité religieuse. De quoi bien s’assombrir la vie, surtout lorsque l’on voit le style très avenant de la chapelle royale, belle par son art, chiante par son atmosphère.

Bien que le Palais soit immense, j’avais un besoin soudain de regagner l’air libre et la lumière. Cette vie d’un autre temps, largement poussiéreuse à mes yeux, m’engageait à aller visiter d’autres choses rapidement.

Je fis l’impasse sur les bijoux de la Couronne, car en plus, les appareils photos étaient interdits. Comme si la prise d’image allaient désacraliser les symboles du pouvoir 🙂 !

Je me dirigeai donc vers la mer. Stockholm est construit autour d’une rade qui va bien à l’intérieur des terres. La mer est présente dans toute la ville. Je vois qu’il y a des transports maritimes pour se déplacer dans les différentes places de la ville. Un ticket de 120 SEK (15 €) est valable 24 heures sur tous les bateaux de la capitale. Banco ! J’achète.

J’attends donc le prochain bateau. Au loin, j’entends des rires et des chants. Comme le bateau est annoncé dans 5 minutes, je reviens vers l’artère qui est près du Palais.

Aujourd’hui, c’est le dernier jour de classe. Les étudiants fêtent cet événement bruyamment et en convoi. La bière coule à flot. Les filles hurlent avec les sonos dans des camions de chantier (pour sécuriser le bétail 🙂 ) et les garçons arrosent de bière les passant. La fête est sposorisée par Calsberg qui, nous le savons tous, milite pour empêcher les jeunes de boire 🙂 ! Une fête qui aurait bien plu à Niels, mon filleul adoré :p

Là, c’est carrément un livreur de fûts de bière qui convoient les étudiants 🙂

Bon, après les ors du Palais Royal (devant lequel ils chantent des paillardes), ça change d’ambiance.

Bon, nous en Suisse, on a les « Promos du Locle« , ce n’est pas mieux : tout le monde finit à 3h00 du matin complétement déchenillé 🙂 !

Le bateau arrive ! Laissons-les faire la fête (qui durera jusqu’à la nuit qui arrive ici vers 22h00 et finit à 2h00 du matin).

La rade de Stockholm se divise en plusieurs branches dont certaines parties de la ville sont nichées sur des îlots. De beaux bateaux sont amarrés sur les quais, donnant à la ville un air de grand port du XIXème siècle !

Naviguer entre les îlots de la capitale sur cette rade aux mille reflets, c’est fantastique, surtout qu’il fait chaud (environ 25 °C), ce qui nous change de Tromsø où il faisait 8 °C !

Après plusieurs haltes que je laisse passer, je décide de mettre pieds à terre sur un des îlots où se situe une ancienne caserne militaire et un château. Le débarcadère arrive.

Je marche sur le bord des îlots et passe des passerelles qui les relient entre eux. Un minuscule bout de terre me semble intéressant à visiter.

Des voiliers sont amarrés un peu partout dans la rade. Des endroits sont de vrais petits ports.

Il n’y a pas que des voiliers adossés à la rade. Des grands paquebots font escale à Stockholm avant de remonter dans le grand nord, en Laponie.

Je remonte un chemin sur ce petit îlot. Voie unique. Vers quel point me mène-t-elle ?

Elle me mène vers un promontoire qui surplombe la connexion entre les différentes rades de la ville. Des bateaux font la navette.

Derrière moi se dessine un petit château que j’avais vu depuis le bateau. Il abrite un club royal très sélect.

D’autres villas sont bien placées sur ces petits îlots. Ce doit être des maisons dont le prix n’est pas chiffrable.

Sur un autre îlot, un parc et une caserne reconvertie en hôtel restaurant. Probablement le plus atypique de la ville. Je me promène dans le parc à l’ombre des grands arbres. Au détour d’un chemin, des œuvres d’art font du bruit et se meuvent comiquement.

L’hôtel en question :

Ayant fait le tour des deux îlots, je retourne prendre le bateau au débarcadère où j’étais descendu.

L’arrêt suivant est dédié à un parc d’attraction posé sur pilotis. En plein centre ville, c’est une idée ! En général, ce genre de loisirs est repoussé à la périphérie. La ville a voulu ainsi rendre attrayant pour le tourisme le centre-ville au-delà des vieilles pierres et des bateaux.

Il ne faut pas que les chaînes cèdent, sinon, c’est le cul dans l’eau (froide) assuré ! ^^

Je débarque à nouveau vers une autre partie de la ville pour atteindre les rues marchandes et le vieux Stockholm.

Je parcours les rues étroites du vieux Stockholm. Rues souvent pavées et rectilignes.

Des petites places à l’ombre me rappellent un peu le style méditerranéen. Pourtant, nous sommes à plus de 60 ° Nord de lattitude 🙂

Au sortir du labyrinthe des ruelles, je tombe sur la statue de Gustav III qui fut un grand Roi de Suède.

Il fait chaud. La jeunesse se désape. C’est le signe que l’été est là !

Je flâne sur les quai près du vieux Stockholm. Des pontons et toujours des bateaux. Les Suédois sont aussi des marins !

Sur le port principal, près des grands hôtels de luxe, je trouve une multitude de vieux caboteurs, bateaux, chalutiers anciens… Très joli !

Entre les pontons, des enfants (8 ans environ) jouent seuls au bord de l’eau à pêcher le poisson. Signe particulier des pays de Scandinavie : Ils ont des gilets de sauvetage, Ici, on ne plaisante pas avec la sécurité !

La liseuse de contes (d’Andersen ?) fait face à la rade. Elle rappelle qu’ici, les traditions se transmettent beaucoup par les écrits.

Les jeunes Suédois et Norvégiens jouent à un jeu qui utilise des bout de bois (ce n’est pas ce qui manque en Suède). Il s’agit (après renseignement auprès desdits jeunes) d’un jeu qui date de l’époque viking et qui s’appelle le Kubb (bloc de bois en dialecte Gotland – île suédoise de la mer Baltique). Le jeu consiste à renverser les blocs de bois à l’aide de bâtons. Parmi ces morceaux de bois, un est plus grand. Il s’agit du Roi (eh oui, nous sommes en monarchie dans tous les pays scandinaves à l’exception de la Finlande). Les règles peuvent varier selon les régions. Le but est de renverser le Roi.

Ce jeu est surnommé « jeu d’échecs viking« .

Je laisse les ados continuer leur partie, et je poursuis ma visite. De prestigieuses maisons sont le long de la rade principale. Un peu la Croisette Suédoise 🙂

Le temps de passer devant l’Opéra de Stockholm, et je prends le chemin du métro pour rentrer. Il est déjà 18h00 (heure locale).

Les jeunes sont toujours dans le camions à chanter et boire. Certains sont complétement allumés par la bière. Le premier jour des vacances va être difficile 🙂

En allant prendre le métro, je tombe sur Mlle de Terny. Ah non, une caricature de ce personnage d’un roman de Serge Dalens. Elle vaut le détour :p !

Je rentre à l’hôtel. Dans le métro, des jeunes sont avec leur vélo, comme en Suisse. D’autres, torses nus, respirent l’air et prennent le soleil à travers la vitre.

Stockholm est une ville très belle et très propre. La Suède est très exigeante sur le fait que ses rues soient entretenues et propres. Ce qui n’est pas le cas des villes du Danemark où règnent travaux non finis, immondices et clochards.

Vol Narvik / Evenes (Norvège) -> Stockholm / Bromma (Suède)

Après avoir remis une centaine de litres dans l’avion, j’écoute l’ATIS d’Evenes sur 126,025 MHz avant de demander l’autorisation de mettre en route pour un vol à destination de Stockholm / Bromma (ESSB) à Evenes Tour sur 120,100 MHz..

La tour nous autorise à démarrer et nous demande de rappeler prêt à rouler. La piste est toujours la 17.

Nous roulons vers le point d’attente de la piste 17. Les essais moteurs et la check-list avant décollage sont effectués. Nous nous alignons et décollons rapidement. La route va être longue. Il est 09h03 GMT.

Nous montons à 5.500 Ft (1.700 m) en raison du vent de face assez fort (40 Kt soit 75 Km/h au niveau 100 et 20 Kt soit 37 Km/h au niveau 50) et non au FL 115 comme d’habitude. Nous faisons route sur la Suède qui se situe près des cîmes des montagnes. Nous survolons le fjord de Narvik. Il fait +15 °C au niveau 55.

Passant les premiers sommets, je m’aperçois qu’il y a beaucoup de petits lacs naturels sur les hauteurs. La Scandinavie ne manquera assurément jamais d’eau 🙂 !

Nous quittons définitivement la région des fjords norvégiens avec regret. Les hautes montagnes approchent. Nous passons la frontière norvégo-suédoise à 09h17 GMT. Adieu le Royaume de Norvège !

La région montagneuse est féérique. Glaciers et hauts plateaux se succèdent. Il fait beaucoup plus chaud qu’à l’aller et je pense qu’un certain nombre de plaques de neige vont se réduire encore durant cette période de l’année.

Dans les lacs très calmes à l’instar des fjords se reflètent les cimes enneigées. Belles visions !

Le niveau de vol 55 est assez bas. Narvik nous avait transféré à Bodø Terminal sur 126,450 MHz. Mais passant la frontière, Bodø nous demande de contacter Sweden Control sur 131,050 MHz. Après plusieurs appel, aucune réponse. Nous sommes donc dans une zone de blackout totale niveau communication et le répondeur n’indique plus non plus de contact radar avec le sol. Alea jacta est 🙂 !

Alors que l’avion progresse au-dessus des neiges éternelles, nous survolons des glaciers situés à 1.000 m d’altitude. En général, ces glaciers se trouve à partir de 3.000 m d’altitude en Suisse. Ici, dès 800/1.000 m, on peut en trouver.

Vers le Nord, la chaîne de montagnes scandinaves (appelée aussi Scanie) s’étend jusqu’à l’infini de notre vision. Nous volons avec du vent de face de 20 Kt, soit à 140 Kt (244 Km/h). Nous allons vite arriver sur les plaines désertes de la Suède. Toujours sans aucun contact radio malgré nos essais (Hello Papa Tango Charlie 🙂).

Les hautes montagnes s’éloignent. Il est 09h38 GMT. Nous approchons du cercle arctique polaire.

Les lacs suédois réapparaissent. La Norvège s’éloignent désormais. Il est 09h59 GMT. Le GPS nous indique que nous passons N 66° 33′ et quelques secondes de latitude. A partir de maintenant, la nuit, que l’on a quitté il y a 5 jours va réapparaître pour envelopper notre sommeil. Fini le soleil de minuit :p !

Nous réussissons à capter Sweden Control après plus de 30 minutes de black-out. Une charmante contrôleuse nous informe avoir le contact radar, et que nous sommes autorisés au niveau 50 en route sur Storuman (ESUD) conformément à notre plan de vol. Le transpondeur clignote à nouveau 🙂 ! Un peu de turbulences avec quelques cumulus qui pointent leur nez !

Des lacs tout en longueur font leur apparition, avec de multitudes d’îlots. Nous passons Storuman à 10h40 GMT. Il fait + 15 °C au niveau 55. Tout va bien !

Nous survolons la piste en herbe d’Asele à 11h01 GMT. Voilà deux heures que nous avons décollé et nous en sommes à la moitié du chemin. La température a baissé pour se stabiliser à +14 °C. A 11h05 GMT, Sweden CTR Nord nous transfert sur Sweden CTR Centre sur 132,150 MHz. Nous volons vers Sundsvall qui se situe au bord de golf de Botnie de la mer Baltique.

Il y a des rivières avec des cascades entre Asele et Sundsvall. Des petits villages de pêche au saumon sont disséminés tout le long de ces rapides. En Islande, j’avais déjà vu à des cascades des pêcheurs de saumons au lancer. Ici, ce doit aussi être le cas !

Les rivières deviennent plus importantes. La civilisation aussi. Nous sortons de la zone dite « inohospitalière » qui nécessitait un kit polaire obligatoire à 11h15 GMT. La zone arctique est désormais loin. Nous apercevons le golf de Botnie au loin que nous allons survoler. Ce golf est une partie de la mer Baltique qui sépare la Suède de la Finlande. Sweden CTR nous demande de contacter Sundsvall CTR sur 129,550 MHz.

Nous passons Sundsvall à 11h43 GMT et entrons en pleine mer pour une bonne demi heure. Nous avons les gilets de sauvetage prêt en cas de défaillance grave et une nécessité d’amerrir. Le ciel est très clair. La température est de +15 °C.

Le survol de cette partie de la mer entre Sundsvall (première grande ville côtière depuis notre départ de Narvik) et Gävle va durer 30 minutes. Nous regardons au loin la côte s’éloigner. Nous resterons toujours à 20 NM de la côte au plus (37 Km).

Nous survolons à 12h05 GMT l’île de Bålsön par l’est. Le prochain point est le retour sur un survol terrestre à Gälve dans 29 minutes. Le pilote automatique tient le cap, l’altitude et la vitesse augmente car le vent faiblit. Nous rejoignons 150 Kt de vitesse sol. Sundsvall CTR nous demande de contacter Sweden CTR sur 124,425 MHz, car nous approchons tout doucement des zones de Stockholm.

Nous en profitons pour écouter sur l’ensemble secondaire l’ATIS de Stockholm/Bromma sur 122,450 MHz :

« Ici Bromma Information Alpha enregistrée à 12h20 GMT. Piste en service 12, niveau de transition 55, Vent au sol 110° pour 14 Kt, CAVOK, température au sol de 23 °C, point de rosé de 14 °C, QNH 1008. Informez Bromma Tour que voua avez bien reçu l’information Alpha.« .

Sweden CTR nous demande de prendre un cap au 190° au lieu du 170° et de descendre à 4.000 Ft / 1008 pour éviter les zones terminal de l’Aéroport de Stockholm. Nous exécutons, content d’être au bout du chemin.

La banlieue de Stockholm se dessine. Le trafic devient intense. Sweden CTR donne des instructions à tous, et il faut être attentif lorsqu’au milieu de toutes ses ordres de contrôle, il nous en balance un (en anglais). Nous sommes autorisés à rejoindre le point ALVNAS et descendre à 3.000 Ft / 1008. Le pilote automatique fait cela très bien 🙂 !

De belles maisons font leur apparition. Nous sommes descendus à 3.000 Ft. Sweden CTR nous transfère à Bromma Tour sur 118,100 MHz pour l’approche finale.

Nous passons le point ALVNAS à 13h05 GMT. Nous descendons avec l’accord de Bromma Tour à 2.000 FT / 1008. La piste 12 est en vue.

Bromma nous autorise à nous reporter directement en finale 12. Nous devons rappeler en courte finale. Un avion est autorisé à l’alignement et au décollage en 12.

Nous sommes autorisé à l’atterrissage. Nous posons piste 12 et dégageons par le taxiway Delta. Nous sommes transféré sur Bromma Sol sur 121,600 MHz. Le contrôleur nous indique l’emplacement des pompes à essences afin de faire le plein pour le départ sur Malmö dans 2 jours.

Après avoir remis 218 L, nous parquons l’avion sur le parking de l’aviation générale. Stockholm nous attend, capitale de la Suède !

Vol Stokmaknes (Norvège) -> Narvik / Evenes (Norvège)

En ce Jeudi matin, le soleil est au rendez-vous pour que nous quittions la zone polaire de la Scandinavie. Nous roulons avec le taxi de Melbu à Stokmaknes. Les couleurs sont belles. Le vol va être cool jusqu’à notre escale technique qui est Narvik/Evenes surtout qu’il ne doit durer qu’un petit quart d’heure !

La dernière nuit blanche a été calme. Je ne suis pas sorti car un peu fatigué de mes javas à Tromsø, Östersund et Odense 🙂 ! J’ai donc dormi pas trop tard afin d’être en pleine forme pour cette branche en deux vols assez longue au final. La météo prévoit quelques nuages sur la seconde branche mais aucun sur la petite première. En revanche, le vent ne nous sera pas favorable, et c’est ainsi que j’ai pris la décision de voler bas, au niveau 55 pour la seconde branche et simplement à 5.000 Ft pour la première branche.

Nous passons le pont qui nous relie à l’aéroport. La piste est sèche et il y a un Dash 8 au parking qui vient de se poser. Nous pourrons voir son décollage.

Je prépare l’avion et m’installe à bord. Le plan de vol déposé par Olivia a bien été reçu. Nous mettons en route et remontons la piste après la check-list avant décollage.

Le vent est calme, le ciel bleu. Notre clairance VFR pour Narvik est vol direct à 5.000 Ft, transpondeur 1452. Piste au décollage de Stokmaknes 09, QNH 1013.

Nous décollons à puissance maximum sur cette petite piste.

La vue est magnifique sur ce fjord. Au loin les montagnes enneigées et cette eau calme qui rend très serein lorsqu’on la survole.

Le cap est direct depuis l’axe de piste sur Narvik. Nous montons à 5.000 Ft sans turbulence et suffisamment vite pour survoler le relief sans soucis de sécurité.

Nous survolons des fjords situés entre les Lofoten et Narvik. La frontière norvégo-suédoise est à 15 Km de Narvik. C’est l’un des endroits les moins larges de la Norvège.

Les montagnes sortent de manière abrupte de l’eau pour monter de suite à 1.500 m d’altitude. Le contraste est saisissant entre mer et montagne 🙂 !

Nous écoutons la fréquence ATIS de Narvik/Evenes dès que les 5.000 Ft sont atteints. Il nous reste 9 minutes de vol :

Evenes Information Zoulou enregistrée à 07h50 GMT. Piste 17 en service, niveau de transition 50, vent au sol 200° pour 7 Kt, CAVOK, Température au sol 20° C, point de rosée 12 °C, QNH 1014, vent au-dessus du fjord à 1.400 Ft 120° pour 11 Kt. Informez que vous avez reçu l’information Zoulou.

Nous quittons Stokmaknes Information sur 120,450 MHz pour joindre Evenes Tour sur 120,100 MHz. Nous sommes autorisés à descendre sur le point Fjelldal à l’Ouest.

Nous passons le point puis sommes autorisés pour une semi-directe main droite pour la piste 17. La piste de Narvik est bien visible.

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En finale, nous survolons des étendues boisées avec des petits lacs. Beaux endroits.

La tour nous autorise pour l’atterrissage en 17. Je pose sans problème et me dirige vers la zone d’avitaillement.

Un agent vient nous faire le plein. Nous avons par la suite un vol de 4h00 pour rejoindre Stockholm en direct avec un point de non retour à la fin. La météo annoncée est bonne. Tout devrait aller correctement.

Il est 08h45 GMT. Nous nous préparons au décollage pour 09h00 GMT. Les autorités nous affranchissent des formalités de douanes. Nous respirons l’air Arctique pour la dernière fois.

6ème jour : 09·06·2011 : Stokmarknes (Norvège) -> Narvik (Norvège) -> Stockholm (Suède)

En ce 6ème jour de périple, nous décidons de rallier Stockholm depuis les îles Lofoten. Nous devons ravitailler l’avion et faire la douane à Narvik, car Stokmaknes n’est pas douanier et la piste est légèrement courte pour décoller à pleine masse. Nous avons choisi l’aéroport d’Evenes, à quelques kilomètres de Narvik, haut lieu de la seconde guerre mondiale.

Nous descendrons ensuite au sud pour rejoindre la mer Baltique en repassant le cercle polaire afin de retrouver de (courtes) nuits ! Nous atterrirons à Bromma, une piste située dans l’agglomération de Stockholm. Là, nous reterons deux nuits afin de bien profiter de la capitale suèdoise.

3ème jour : 06·06·2011 : Åre Östersund (Suède) -> Tromsø (Norvège)

Nous allons quitter le centre de la Suède pour rejoindre le nord de la Norvège, vers le Cap Nord. L’escale de 2 ou 3 jours se fera à Tromsø sur le côte Atlantique, au large du nord du Groënland. Nous seront dans un endroit où le soleil ne passe pas sous l’horizon et rejoint l’Est par le Nord !

Alors, rendez-vous plus tard pour le récit et les photos de mes tribulations 🙂

Bonne journée à tous !

Escale à Östersund (Suède)

Arrivé à Östersund, je prends possession de ma chambre à l’hôtel Jämteborg, au bord du lac. Chambre spacieuse à 50 €, petit déjeuner (scandinave) compris, avec un coin salon et une vue imprenable sur le lac, orientée ouest, soleil couchant (bien qu’il ne se couchera point 🙂 )

(Je rappelle que vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en format plus grand).

Je sors visiter la ville. Au bord du lac, de belles maison en bois avec des parcs bien verts se suivent. Tout semble buccolique dans cette contrée.

Je me dirige vers le lac où semble y avoir une activité à cette heure de la journée.

Il y a beaucoup de voiliers. Il semble que ce soit un sport nautique très prisé, étant donnée que les lacs sont relativement grands, et que les conditions de navigations sont moins dangereuses qu’en mer.

L’eau du lac n’est pas des plus chaude : je l’estime à 10 °C. Cela tranche avec l’eau de la Méditerranée où je me suis baigné la semaine dernière au cours d’une autre mission à Cap d’Agde. Il est clair que ce n’est pas le même climat. Les gens sur les bateaux sont habillé à la bretonne :p !

Le lac se situe à environ 500 m d’altitude. Mais il y a le contraste du bateau et des pistes de ski (de nuit). Il faut savoir qu’ici, en Décembre, le jour ne dure que qu’une ou deux heures. Il faut donc occuper les populations 🙂

Voici un panneau ^^ qui aurait fait plaisir à mon coéquipier du périple précédent, lorsque j’ai fait le tour de la Méditerranée en Piper en 2007. 4 ans déjà 🙂

Il y a beaucoup de ponts en Suède qui relient les îlots entre eux. Ces ponts sont pour les automobiles, et d’autres sont fait pour les cyclistes et les piétons.

L’art est présent partout en Scandinavie. Des statues, bronzes, tableaux dans les chambres, etc… C’est très plaisant et cela dénote de la place de la culture dans la vie des Suédois.

A l’heure des frasques sexuelles de nos chers hommes politiques, je me suis dit que la pudibonderie actuelle enverrai cet artiste en prison pour « représentation de délit ou crime » et le modèle masculin pour « atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans » 🙂 Lorsque cette statue a été faite en 1921, je pense que tant l’artiste que les modèles n’avaient en tête autre chose que l’expression de l’amour paternel pour sa fille.

Le parc Vigeland de Oslo en Norvège est traversé par d’innombrables statues de pierres dont la représentation des personnage est nue et lascive. L’art scandinave a le goût d’une certaine provocation 🙂

La place centrale de Östensund est ensoleillée est en pente. Comme Neuchâtel, la ville descend jusqu’au lac, et s’entend en hauteur.

L’architecture est bien celle des pays du nord où sont mélangé les nouvelles matières comme le verre ou le béton, mais le bois reste une matière bon marché et en abondance, ce qui fait que beaucoup de maisons sont encore construite en bois.

Près de l’Hôtel de Ville, j’ai trouvé cette oeuvre de bronze représentant une maîtrise dont le son est diffusé par des hauts parleurs situés sous les statues. Cela donne un air très poétique à l’endroit.

Il est temps de se boire une bonne bière et j’ai une pensée pour Patrice, le Chef-Pilote de l’Aéro-Club que je préside en France : Ici, on ne sert la bière qu’avec une quantité mini de 4 dl !!!

Il y a beaucoup de lieux de culte à Östersund. A croire que les gens ont des choses sur la conscience 🙂 Ci-dessus, une église qui est reliée au lac par une rue en pente continue. Östersund est quadriée par des rues à 90 ° comme on trouve à La Chaux de Fonds.

Des tombes relativement anciennes jonchent le pourtour de cette petite église sur les hauteurs de la ville.

Ce grand bâtiment qui est en fait un château domine le lac. Je n’ai pas pu savoir quelle était devenu sa fonction, mais il retrace la présence importante des grandes familles nobles du royaume de Suède.

Autre bâtiment sur les hauteurs de Östersund. Cette ville possède une université assez importante (2.000 élèves) et évite ainsi le déracinement des jeunes lors de leurs études.

Encore une église… Si le parc devant recueille des jeunes avachis qui boivent de la bière, l’église reçoit le soleil de minuit sans problème, vu sa hauteur 🙂

Mais bon, le temps passe. Il est temps de trouver un bon resto et de faire une petite fiesta afin de connaître un peu plus le monde indigène de Östersund.

Alors, je mets off le reportage, et passons aux choses sérieuse :p

Vol Odense – > Östersund (2ème vol)

Lever vers 7h00 heure locale pour la prise des dernières informations météos, les NOTAMS (NOte To AirMen), et la préparation physique et technique du pilote 🙂

Le petit déjeuner est copieux, mais pas si bien agrémenté qu’en Islande 🙂

A 9h30, je suis à l’avion pour le préparer. L’avitaillement ayant été fait la veille, une bonne prévol, la vérification du lot de survie polaire (obligatoire pour les vols à venir), la préparation du GPS sur les trajets prévus.

La demande de mise en route est légèrement retardée : Le plan de vol déposé par Homebriefing, une plate-forme de gestion des vols et plans de vols suisso-autrichienne n’a pas rerouté les plans de vols. Je dois le redéposer par radio à la mise en route.

A 08h13 GMT (10h13 locale), l’autorisation de rouler pour la piste 06 nous est donné, le vent est du 060° pour 8 Knot, la pression atmosphérique au niveau de la mer est de 1015.

A 8h18 GMT, Odense Tour 119,525 Mhz nous autorise au décollage en 06 et le plan de vol est activé. J’ai prévu le niveau de vol 115 comme hier.

La montée initiale est superbe. Les couleurs sont contrastée. A 2.000 Ft, nous quittons l’île de Odense pour survoler le VOR d’Odin (ODN 115,50 Mhz — -.. -.) et nous le quittons sur la radiale 052 toujours en montée. A 8h26 GMT, nous contactons Copenhagen Information sur 127,075 MHz qui est très coopératif, car il nous permet de pénétrer certains espaces aériens de classe C.

Nous longeons l’île où se situe la capitale Danoise. Il y a beaucoup de plage, mais pas de baigneur pour le moment 🙂

A 8h55 GMT, nous passons la FIR (Frontière) entre le Danemark et la Suède en survolant le détroit de Øresund. Copenhague nous transfert à Sweden Control sur 124,850 MHz. Nous avons atteint le niveau 115, il fait à l’extérieur une température de +2° C. Le temps est clair, et un vent arrière de 7 Kt nous fait voler à 162 Kt sol. Nous faisons route vers le Nord.

Nous longeons durant quelques minutes la côte est de la Suède jusqu’à la ville de Falkenberg qui se situe au sud de Göteborg. Nous survolons cette ville à 9h11 GMT avec 7 minutes d’avance sur le routing prévu. Le vent nous porte !

La végétation change. La Suède est moins peuplée que le Danemark au niveau de sa densité. Nous quittons la côte à Falkenberg pour remonter au nord. Nous laisson Göteborg sur notre gauche en route vers la piste de Falkoping que nous survolons à 9h43 GMT. La température extérieure passe l’isotherme 0° C. Nos changeons de fréquence avec Sweden Control sur 128,625 MHz. Peu de trafic, contrairement à l’Allemagne. Je demande la dernière de Åre Östersund à Sweden Info : ESNZ 0900Z 20008KT CAVOK 11/M02 1021= (Observation de 9h00 GMT : Vent du 200° pour 8 Knot, Ciel et visibilité OK, pas de nuage, pas de phénomènes dangereux, pas de précipitations, température au sol de 11 °C, point de rosée à -2 °C, pression atmosphérique au niveau de la mer 1021 HPa).

Après le survol de la piste en herbe de Gotene à 9h52 GMT, nous survolons l’immense lac Vänern qui est aussi grand que la Suisse Romande. Nous avons les gilets de sauvetage à bord, au cas où. Des milliers d’îlots tâchent le lac qui semble très calme. Quelques cumulus font leur apparition, mais nous sommes bien au-dessus. La piste de Hagfors est au nord du lac Vänern. Nous la passons à 10h25 GMT et nous coupons le 60ème parallèle. Nous sommes donc au 2/3 entre l’Equateur et le Pôle Nord ! Nous changeons à nouveau de fréquence avec Sweden Control sur 131,125 MHz.

Au nord de Hagfors, nous survolons le petit lac de Venjanssjön qui balise le début de la zone inhospitalière du Grand Nord. A partir de là, il y a des contraintes : L’avion doit être peint de couleurs vives détectables, nous devons posséder à bord un lot polaire constitué de fumigènes, scie, poignard, moyen d’allumer un feu, couvertures polaires, nourriture, etc… En effet, la zone devient quasi plus habitée, en dehors d’axes routiers ou de ville, c’est la pampa (que je connais bien pour avoir survoler maintes et maintes années les régions inhospitalières tropicales). Il est 10h38 GMT. Nous faisons un message toutes les 30 minutes à Sweden Control pour dire que tout va bien à bord. Nous changeons encore une fois de fréquence sur 132,150 MHz. Ces changements de fréquences sont nécessaires pour maintenir un contact VHF avec les centres de contrôle aériens situés à Stockholm.

Nous passons Sveg à 11h11 GMT. Je calcule le Top of Descent qui est à 11h22 GMT. J’arrive à contacter notre destination Östersund Tower sur 135,650 MHz avant la descente. Le contact est établit. La piste 12 est en services avec un vent du 190° pour 9 Kt. CAVOK, température 12 °C. Tout es Ok 🙂

J’informe Sweden Control que le contact avec Östersund est établit à 11h15 GMT, et nous quittons leur fréquence. A 11h22 GMT, je débute la longue descente du niveau 115 (descente de 18 minutes).

Nous devons rappeler en entrée de zone terminale d’approche puis au point Norderon passant 3.000 Ft QNH. Le point Norderon est une île sur le lac qui précède la grande île où se situe le piste.

Approchant le point Norderon à l’altitude demandée, Östersund nous autorise une semi-direct à main droite pour la piste 12.

Il y a un peu de turbulence sous les cumulus, mais ça va. A 11h35 GMT, je passe en finale pour la piste 12 à Östersund. Nous sommes autorisé à atterrir sur la piste 12.

La finale se passe bien. Le train d’atterrissage est sorti, les volets sur atterrissage, la vitesse diminue à 90 Kt. Peu de turbulence. La tour nous informe du dernier vent : 200° pour 11 Kt.

Posé à 11h38 GMT, soit 3h20 de vol depuis Odense. Nous sommes à la hauteur de Trondheim, à 63° Nord, soit quelque peu sous le cercle polaire (qui se situe à 66° Nord).

Une fois posé, nous allons à la station d’avitaillement, et je fais remettre les pleins, ce qui correspond à 163 L de carburant aviation AVGAS 100 LL.

Il est 12h00 GMT (14h00 heure locale) lorsque nous quittons l’aéroport pour la ville de Östersund. L’avion est prêt pour le départ demain.